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Architecture responsable, définition, mesures et outils pour la favoriser

 

L’environnement et l’écologie sont au cœur des enjeux de notre société. C’est l’un des axes privilégiés dans le plan de relance du gouvernement français qui permettra de redresser l’économie après la crise liée à la pandémie de COVID-19. L’architecture et la construction n’échappent pas à cette transition responsable. Ainsi, le métier d’architecte évolue et des dispositifs voient le jour pour favoriser la transition écologique des bâtiments

 

Qu’est-ce que l’architecture responsable ?

Architecture responsable, définition, mesures et outils pour la favoriser

L’architecte est au cœur de votre projet de construction. Par ailleurs, grâce à sa formation généraliste, il a pu acquérir une vision globale des techniques et des enjeux de l’architecture responsable. Celle-ci repose sur 4 piliers, un pilier environnemental, un pilier social, un pilier économique et un pilier culturel. 

Concernant, l’environnement, le rôle de l’architecte est de veiller à ce que la construction s’intègre dans l’environnement existant en réduisant son impact. Il s’attache ainsi à préserver la densité du bâti et à éviter le gaspillage des ressources foncières, agricoles et naturelles. Il prend en compte les exigences écologiques et sanitaires en s’assurant du respect des règles de sécurité. Il veille aussi à utiliser des matériaux produits localement et à faible impact environnemental

L’architecte doit aussi veiller à ce que la construction ne soit pas énergivore et offre de bonnes performances techniques. Il opte donc pour une conception bioclimatique qui assure le confort de l’habitation en toute saison tout en permettant une consommation énergétique réduite. Il peut aller jusqu’à dépasser les normes en vigueur pour améliorer encore les performances énergétiques de la construction tout en anticipant le coût lié à l’entretien et la maintenance du bâtiment. 

L’architecture responsable n’a pas que des préoccupations environnementales, elle est aussi tournée vers des préoccupations sociales. Il s’agit donc de prendre en compte les habitudes et activités des habitants de la construction tout en anticipant les évolutions éventuelles en intégrant des préoccupations liées à la mixité sociale et à la cohabitation des générations

Enfin, l’architecte responsable prend en compte le contexte culturel et les traditions dans lesquelles s’inscrit le bâtiment afin de se sensibiliser aux matériaux et aux savoir-faire locaux. L’architecture contemporaine participe aussi à l’épanouissement culturel de l’endroit où est construit le bâtiment. 

Aujourd’hui de nombreuses initiatives favorisent le développement de l’architecture responsable. 

 

Le dispositif d’aides à la rénovation énergétique MaPrimeRénov

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Le dispositif MaPrimeRénov est un dispositif d’aides gouvernemental visant à encourager et soutenir la transition écologique des bâtiments. Il a été renforcé dans le cadre du plan de relance et les aides sont désormais disponibles pour les propriétaires bailleurs en plus des propriétaires occupants. Le seuil excluant les ménages les plus aisés n’est plus en vigueur, une bonification des aides jusqu’à 20 000 € est prévue pour les projets de rénovation globale, de nouveaux barèmes sont entrés en vigueur. 

Tout est donc fait pour encourager l’architecture responsable et voir disparaître les passoires énergétiques. Par ailleurs, 4 milliards d’euros seront consacrés la rénovation des bâtiments publics (écoles, universités, hôpitaux, etc.), 2 milliards à la rénovation énergétique des EHPAD et 500 millions d’euros pour le logement social.

 

« Cartofriches », l’outil qui permet l’identification et réhabilitation des friches

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Autre initiative gouvernementale en faveur de l’habitat durable, et plus particulièrement du ministère de la Transition écologique, Cartofriches, un portail national qui vise à identifier et recenser les friches sur le territoire, a vu le jour. L’idée est de lutter contre l’artificalisation en aidant les collectivités locales à réutiliser ces friches.

Après une baisse l’artificalisation est repartie à la hausse en France en 2018, avec une répartition de 70 % destinée à l’habitat, puis 25 % et seulement 2 % des espaces dédiés à des opérations mixtes.

Cet outil permet d’introduire la notion d’efficacité de l’artificialisation, qui permet de mesurer, pour chaque hectare artificialisé, le rapport entre la surface consommée et la surface construite. 

La France s’étant fixé l’objectif d’atteindre le ZAN, zéro artificialisation nette d’ici 2050, il est impératif d’agir sur l’efficacité de l’artificialisation. Pour cela deux leviers sont à utiliser conjointement, augmenter le renouvellement urbain et augmenter la densité des opérations tout en préservant voir en renforçant la qualité de la vie locale. L’architecture responsable est donc bel et bien au cœur des préoccupations françaises.  

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