KARIM ZAIR MICRO ENTREPENEUR est disponible pour de nouveaux projets.

Ce travail de décélération, appliqué à l’architecture permet réciproquement de passer d’un temps d’action à un temps de contemplation. En effet, en faisant en sorte de produire une architecture dite décélératrice, l'architecte s'attache à valoriser un temps naturel et cyclique. Cette volonté d’exprimer une temporalité plus longue permet de reconnecter les projets à leurs usagers, au climat et à l’environnement. Cette architecture, alors plus vivante, nous reliera à un temps naturel et de ce fait à l’instant présent. Ces deux notions opposées doivent cohabiter dans un même projet. L’une valorise l’autre. C’est, pour l'architecte, cette dualité qui peut être un rempart à l’homogénéité, à la standardisation et à l’obsolescence des projets. L’objectif de l'exercice d'un architecte est de se concentrer avant tout à réaliser une architecture où cohabite ces moments d’action et de contemplation ? C’est une piste que l'architecte espère concrétiser en s’attachant aux différentes déclinaisons de la décélération en architecture. 

L'architecte maîtrise différentes échelles et approches. Il sait à la fois travailler sur l'existant en cherchant à le valoriser et le reconnecter au style contemporain. 

De la micro à la macro-échelle il tente de ne jamais s'éloigner de l'idée maîtresse du projet. Cette idée qui donne sens à chaque trait de dessin. 

L'architecte apprends à concevoir avec la donnée du temps avant celle de l’espace. En effet, les anticipations en phase programmation, avec une forte valorisation des usages, permettent de faire d’importante économie de projet. Les collaborations multidisciplinaires et la mobilisation d’outil de conception sous forme de pré-prototype finissent par créer des bâtiments vertueux. Enfin, le maintien d’une posture artisanale en phase réalisation affirmera cette recherche de prolongement du cycle de vie de nos constructions. Ces dernières vont ainsi s’inscrire dans un temps plus long.

Autrement dit, Karim ZAIR tente de démontrer que les différentes formes de décélération ont la capacité d’augmenter la durée de vie de nos architectures tout en minimisant leur impact sur l’environnement.

Karim ZAIR